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Document Vatican II, Gaudium et spes, n° 22 : « Car, par son incarnation, le Fils de Dieu s’est en quelque sorte uni lui-même à tout homme. Il a travaillé avec des mains d’homme, il a pensé avec une intelligence d’homme, il a agi avec une volonté d’homme il a aimé avec un cœur d’homme. » [1]
L’une des hérésies les plus fréquemment répétées de la secte Vatican II est l’idée que, par Son Incarnation, le Christ s’est uni Lui-même à tout homme. Vatican II parle d’une union entre le Christ et chaque homme qui résulte de l’Incarnation en elle-même. Jean-Paul II prit le flambeau de cette hérésie et conduisit cette fausse idée jusqu’à sa conséquence logique ─ le salut universel.
Jean-Paul II, Redemptor hominis ; 4 mars 1979, n° 13 : « Le Christ Seigneur a indiqué cette route surtout lorsque, pour reprendre les termes du Concile, “par l'Incarnation le Fils de Dieu s'est uni d'une certaine manière à tout homme” (Gaudium et Spes, 22). » [2]
Jean-Paul II, Redemptor hominis ; 4 mars 1979, n° 13: « Il s'agit de chaque homme, parce que chacun a été inclus dans le mystère de la Rédemption, et Jésus-Christ s'est uni à chacun, pour toujours, à travers ce mystère. » [3]
Nous verrons davantage l’enseignement de Jean-Paul II à cet égard dans le chapitre traitant de ses hérésies. L’idée que Dieu s’est uni Lui-même à tout homme dans l’Incarnation est fausse et hérétique. Il n’y a pas d’union entre Jésus-Christ et chaque homme résultant de l’Incarnation en elle-même.
L’objectif premier de l'Église catholique consiste à unir l'humanité à Jésus-Christ. Cela se fait par la foi et le baptême. Si l'union entre l'humanité tout entière et Jésus-Christ s’est déroulée lors de l'Incarnation, alors l'Église n’a aucune valeur et est en fait inutile. On devrait alors dire la même chose de la Crucifixion, de la Résurrection, des sept sacrements, etc., qui selon Vatican II et Jean-Paul II sont tous sans importance pour unir l'humanité à Jésus-Christ. Dans ce système, la Crucifixion du Christ, par quoi le monde fut en vérité racheté, et reçut une opportunité d'être sauvé, ne devient au lieu de cela qu’un signe de l’union entre le Christ et chaque homme qui existe déjà et existait depuis l'Incarnation. La Rédemption, de ce fait, n'a pas de valeur salvifique. On peut voir que dans ce système toute la doctrine catholique est jetée aux toilettes.
En réalité, cette doctrine de Vatican II, qui a été répétée et étendue d'innombrables fois par Jean-Paul II, est pire que la doctrine hérétique de Martin Luther. Luther, aussi hérétique qu'il était, croyait au moins que pour être uni au Christ on devait avoir la foi en la croix de Jésus-Christ. Mais d’après la doctrine de Vatican II et Jean-Paul II, la foi en la croix de Jésus-Christ est superflue puisque toute l'humanité a déjà été unie au Christ « pour toujours » (Jean-Paul II, Redemptor hominis, n°13). Nous espérons que le lecteur se rendra compte de l'incroyable malice qui se cache derrière la déclaration de la Constitution de Vatican II Gaudium et spes n° 22.
Nous citerons maintenant le dogme catholique qui révèle que l’union entre l’humanité pécheresse et le Christ ne vient que par la foi et le baptême ; le péché originel n’est remis en aucune autre façon.
Pape Eugène IV, Concile de Florence, « Cantate Domino, » S. 11 ; 4 fév. 1441 : « Au sujet des enfants, en raison du péril de mort qui peut souvent se rencontrer, comme il n'est pas possible de leur porter secours par un autre remède que par le sacrement du baptême, par lequel ils sont arrachés à la domination du diable et sont adoptés comme enfants de Dieu… » [4]
Pape Pie XI, Quas primas ; 11 déc. 1925 : « Ce royaume, les évangiles nous le présentent comme un royaume dans lequel les hommes se préparent à entrer en faisant pénitence, et dans lequel personne ne peut entrer sinon par la foi et le baptême qui, bien qu’il s’agisse d’un rite extérieur, figure et réalise cependant la régénération intérieure… » [5]
L’union avec le Christ se perd aussi par la séparation de l’Église, une vérité que Vatican II n’a pas pris la peine de mentionner.
Pape Léon XIII, Satis cognitum ; 29 juin 1896 : « Quiconque se sépare de l'Église pour s’unir a une épouse adultère, abdique aussi les promesses faites à l'Église. Quiconque abandonne l'Église du Christ ne parviendra point aux récompenses du Christ. » [6]
En plus de l’hérésie Gaudium et spes n° 22, bien d’autres, dans cette même déclaration, valent la peine d’être citées. Gaudium et spes enseigne que la régulation des naissances est saine.
Document Vatican II, Gaudium et spes, n° 51: « Le Concile ne l’ignore pas, les époux qui veulent conduire harmonieusement leur vie conjugale se heurtent souvent de nos jours à certaines conditions de vie et peuvent se trouver dans une situation où il ne leur est pas possible, au moins pour un temps, d’accroître le nombre de leurs enfants ; ce n’est point alors sans difficulté que sont maintenues la pratique d’un amour fidèle et la pleine communauté de vie. » [7]
Document Vatican II, Gaudium et spes, n° 52 : « Les spécialistes des sciences, notamment biologiques, médicales, sociales et psychologiques, peuvent beaucoup pour la cause du mariage et de la famille et la paix des consciences si, par l’apport convergent de leurs études, ils s’appliquent à tirer davantage au clair les diverses conditions favorisant une saine régulation de la procréation humaine. » [8]
Document Vatican II, Gaudium et spes, n° 87: « Car en vertu du droit inaliénable de l’homme au mariage et à la procréation, la décision relative au nombre d’enfants à mettre au monde dépend du jugement droit des parents et ne peut en aucune façon être laissée à la discrétion de l’autorité publique … Il faut, en outre, que les populations soient judicieusement informées des progrès scientifiques réalisés dans la recherche de méthodes qui peuvent aider les époux en matière de régulation des naissances, lorsque la valeur de ces méthodes est bien établie et leur accord avec la morale chose certaine. » [9]
Ici, Vatican II enseigne que la régulation des naissances peut être saine et que les couples peuvent choisir le nombre d’enfants qui doivent naître. Ceci est contraire à la loi naturelle. Dieu est l’auteur de la vie. Il n’est permis à aucun être humain d’enfreindre la volonté de Dieu d’amener, dans le monde, de nouvelles vies, en contrôlant la naissance ou en limitant sa famille. Le contrôle des naissances n’est jamais autorisé, quelle que soit la méthode utilisée, qu'elle soit soi-disant naturelle ou artificielle. Pour plus d’informations sur le sujet, consultez le chapitre 42 de ce livre qui traite de la Planification Familiale Naturelle.
Nous devons, à présent, traiter de l'adoration de l'homme par Vatican II.
Document Vatican II, Gaudium et spes, n° 26 : « Mais en même temps grandit la conscience de l’éminente dignité de la personne humaine, supérieure à toutes choses et dont les droits et les devoirs sont universels et inviolables. » [10]
Document Vatican II, Gaudium et spes, n° 12 : « Croyants et incroyants sont généralement d’accord sur ce point : tout sur terre doit être ordonné à l’homme comme à son centre et à son sommet. » [11]
Ceci est un blasphème. Si tout sur terre doit être ordonné à l’homme comme à son centre et à son sommet, cela veut dire que tout doit être mesuré par la loi de l’homme, et non par celle de Dieu. Cela signifie que pour toutes les intentions et les fins, l’homme est, en fait, Dieu ─ tout doit lui être ordonné. L’homme a été mis à la place de Dieu.
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