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« Avant 1789, le nombre des élèves... était triple ou quadruple de ce qu'il est aujourd'hui »
Source: Abbé I. Bertrand, Pontificat de Pie VI et l’athéisme révolutionnaire, tome 1, 1879.
« J’ai fait voir, par l’autorité des conciles, où en était en France l’enseignement public, vers le milieu du VI siècle et plus tard sous le règne de Charlemagne. On ne manquera pas de m’objecter qu’après la période carlovingienne, le monde retomba dans l’ignorance. Il me serait facile de prouver le contraire, et d’accumuler, à l’appui de ma thèse, les témoignages les plus irrécusables. Je me bornerai à deux ou trois citations, afin de ne pas détourner l’attention de mes lecteurs de son objet principal.
Un auteur contemporain, Guibert de Nogent, dit le savant Hurter, assure que de son temps, c’est-à-dire au XIIe et au XIIIe siècles, il n’y avait pas en France une seule ville, ni même un bourg qui ne possédât des écoles, où les enfants, quelle que fût leur naissance, pouvaient se faire instruire; et c’est peut-être pour cette raison, ajoute le même auteur, que l’on appelle ce pays : LA CONTRÉE RICHE EN ÉCRIVAINS, Gallia scriptoribus dives.
Dès le début du Xe siècle, on voyait à Paris, dit encore un anglais qui constatait le fait en témoin oculaire, cent beaux collèges pour l’usage des étudiants ; et il a soin de faire observer que ces édifices avaient été construits avec des marbres d’un grand prix.
Sobieski nous apprend de son côté que du temps de Henri IV il en restait soixante-dix. A la fin du XVIIIe siècle, Paris possédait dix grands collèges de plein exercice, tous également dus à la libre charité, à la charité magnifique des vieux âges, pour me servir de l’expression de M. Laurentie. Au-dessous de ces écoles célèbres, vingt-six établissements moins considérables, qui portaient le nom de Collèges-Réunis, étaient le résultat de fondations analogues. Toutes les villes un peu importantes comptaient plusieurs séminaires complets. Avignon a eu jusqu’à sept établissements de premier ordre, et partout l’entrée en était ouverte gratuitement à tout le monde.
M. Villemain, dans son rapport de 1843, affirme qu’à partir de l’année 1763, c’est-à-dire de la destruction des Jésuites, et par conséquent de la suppression d’un grand nombre de collèges, il y avait en France cinq cent soixante-deux maisons d’éducation pouvant préparer les jeunes gens à toutes les carrières. La population n’était alors que de vingt-cinq millions d’âmes.
M. Villemain ne faisait pas entrer en ligne de compte les nombreuses écoles des maisons religieuses. Il passait également sous silence les manicanteries attachées à la plupart des églises et les petits séminaires que l’on avait établis dans chaque diocèse, suivant les prescriptions du Concile de Trente.
Ces cinq cent soixante-deux collèges ne réunissaient pas moins de quatre-vingt mille élèves, dont plus de la moitié recevait l’enseignement gratuit.
M. de Salvandy, quelques années plus tard, constatait les mêmes faits. Il avoue, dans son rapport sur l’état de l’enseignement en France, que notre pays ne possède plus que trois cent cinquante-huit collèges, c’est-à-dire deux cents de moins qu’avant la Révolution de 89. Sur ce nombre, cent quatre-vingt-quatorze seulement, grâce au monopole universitaire, aurait dû ajouter le ministre, peuvent préparer les élèves à toutes les carrières. Enfin, toujours d’après M. de Salvandy, le nombre total des jeunes gens réunis dans nos collèges ne s’élevait, en 1832, qu’à trente-six mille cinq cent soixante-seize. C’était à peu près la moitié moins que sous l’ancienne monarchie, quoique la population de la France se fût accrue de neuf millions d’habitants.
Un autre universitaire, M. Michel Chevalier, apprécie les choses avec la même sincérité :
Voilà ce qu’avaient fait de leur pays ces Ordres religieux dont les philosophes voulaient à tout prix débarrasser la société. On avouera qu’il était pour le moins inutile de verser tout le sang qu’on a versé et d’amonceler tant de ruines, pour faire ainsi rétrograder l’enseignement secondaire, de l’aveu même des hommes les moins suspects de partialité.
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bien dit, les MHFM, je suis entièrement d'accord avec vous.
Marcel 7 heuresLire plus...Merci infiniment pour votre investigation, j'ai aussi eu la même sensation, que cette Sœur Lucie n'était pas la vraie, et cette grande différence en regardant les photos, il faut être...
Rose 3 semainesLire plus...Good!
AndreReeves 2 moisLire plus...Si ces personnes sont en accords sur tous les sujets, nous pouvons les aider à régulariser leur situation. Dans ce cas, ils peuvent nous contacter en priver via le Chat...
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