[Les termes « néotestamentaire » et « vétérotestamentaire, » que vous entendrez quelque fois, désignent respectivement « ce qui à trait au Nouveau Testament » et « ce qui à trait à l’Ancien Testament. »]
Je suis récemment tombé sur quelque chose dans l’Ancien Testament qui, dans son rapport au chapitre 15 de Actes, prouve davantage et sans nul doute possible que saint Pierre fut le premier pape. Je n’ai encore jamais vu ce point soulevé par qui que ce soit. Or, en considérant ce qui va suivre, il convient d'indiquer clairement qu’il existe déjà des preuves écrasantes que Jésus fit de saint Pierre le premier pape ; à partir de textes tels que Matthieu 16:18-19 (où Jésus donne à Simon le nouveau nom de Pierre, qui signifie la pierre, le rocher - où Jésus dit qu’Il construira Son Église sur Pierre - où Jésus dit qu’il donnera à Pierre les clés du royaume des cieux - où Jésus dit que tout ce que Pierre liera sur la terre aura été lié au ciel, et où Jésus dit que tout ce que Pierre déliera sur la terre aura été délié au ciel.
Mat. 16:18-19 - « Et moi, je te dis que tu es Pierre et que sur ce rocher je construirai mon Église, et les portes du séjour des morts ne l'emporteront pas sur elle. Je te donnerai les clés du royaume des cieux : ce que tu lieras sur la terre aura été lié au ciel et ce que tu délieras sur la terre aura été délié au ciel. »
Il y a aussi le chapitre 22 de Luc. Ici, Jésus parle à Ses Apôtres à propos de Son Royaume, c’est-à-dire de l’Église de Dieu sur terre. Dans Luc 22:29, Jésus dit : « c'est pourquoi je dispose du royaume en votre faveur, comme mon Père en a disposé en ma faveur. » Dans le contexte où l’on discute de ce Royaume, des caractéristiques de sa structure en devenir, et de celui qui y sera le plus grand (voir Luc 22:24-25), Jésus isole saint Pierre du reste des Apôtres.
Dans Luc 22:31-32 Jésus dit:
« Simon, Simon, Satan vous a réclamés pour vous passer au crible comme le blé. Mais moi, j'ai prié pour toi, afin que ta foi ne disparaisse pas; et toi, quand tu seras revenu à moi, affermis tes frères. »
Il est important de noter que lorsque Jésus dit ici, Satan vous a réclamés, le « vous » est au pluriel. Ceci est clair dans le texte original, en grec. Jésus dit que Satan réclamait tous les Apôtres (pluriel) ; mais Jésus a prié pour Simon Pierre seul (au singulier), afin que sa foi ne disparaisse pas.
Luc 22:31-32 - « Simon, Simon, Satan vous a réclamés pour vous [ὑμας] passer au crible comme le blé. Mais moi, j'ai prié pour toi [σου], afin que ta [σου] foi ne disparaisse pas; et toi, quand tu seras revenu à moi, affermis tes frères. »
Selon Jésus, saint Pierre, celui-là même qui recevra les clés du royaume des cieux, aura aussi une foi indéfectible. Jésus ne dit cela que pour saint Pierre, le séparant du reste. Jésus fait cette garantie à propos de saint Pierre dans le contexte de discuter de la structure en devenir de Son Royaume et de celui qui y sera le plus grand. La promesse de la foi indéfectible de saint Pierre est lié avec l’indéfectibilité dans la fonction de saint Pierre. Cette promesse est connue comme étant l’infaillibilité papale.
Il y a aussi Jean 21:15-17. Le chapitre 21 de Jean rapporte qu’après Sa Résurrection, Jésus apparut à Pierre ainsi qu’à un certain nombre d’autres apôtres. Jésus isole alors saint Pierre, à nouveau, et lui confie tout Son troupeau. Jésus dit à saint Pierre : « Nourris mes agneaux, » « Prends soin de mes brebis, » et « Nourris mes brebis. » Les brebis sont les chrétiens, les membres de Son Église.
Jean 21:15-17 - « Lorsqu’ils eurent mangé, Jésus dit à Simon Pierre : “Simon, fils de Jonas, m'aimes-tu plus que ceux-ci” ? Il lui répondit : “Oui, Seigneur, tu sais que j’ai de l’amour pour toi.” Jésus lui dit : “Nourris mes agneaux.” Il lui dit une deuxième fois : “Simon, fils de Jonas, m'aimes-tu” ? Pierre lui répondit : “Oui, Seigneur, tu sais que j’ai de l’amour pour toi.” Jésus lui dit : “Prends soin de mes brebis.” Il lui dit, la troisième fois: “Simon, fils de Jonas, as-tu de l’amour pour moi” ? Pierre fut attristé de ce qu'il lui avait dit, la troisième fois : “As-tu de l’amour pour moi” ? et il lui répondit : “Seigneur, tu sais tout, tu sais que j’ai de l’amour pour toi.” Jésus lui dit: “Nourris mes brebis.” »
Voyez Jean 10:11 et de nombreux autres passages.
Jean 10:11 - « Je suis le bon berger. Le bon berger donne sa vie pour ses brebis. »
Cela veut dire que dans Jean 21:15-17, Jésus confie tout Son troupeau à saint Pierre et le commande de le nourrir et de le gouverner. En effet, dans Jean 21:16, dans le deuxième des trois ordres de Jésus à saint Pierre, Jésus utilise le mot [poimaneï] Ποίμαινε. [Poimaneï] Ποίμαινε est la voix active de la seconde personne du singulier du présent de l’impératif du verbe ποιμαίνω [poimaïno], qui signifie « je dirige, je gouverne. » Le verbe [poimaïno] ποιμαίνω est utilisé à répétition dans le Livre de l’Apocalypse pour exprimer l’autorité qu’a Jésus pour diriger. Par exemple :
Apo. 12:5 - « Elle mit au monde un fils, un enfant mâle qui doit diriger [ποιμαίνειν/poimaneïn] toutes les nations avec un sceptre de fer... »
Jésus utilise exactement le même verbe dans Jean 21:16, quand Il ordonne à saint Pierre de prendre soin du troupeau, de le diriger, parce que saint Pierre sera le premier pape. Pierre reçoit l’unique autorité de la part du Christ pour diriger et nourrir le peuple chrétien. Au fait, l’autorité que Jésus promit à saint Pierre dans Mat. 16:18-19 ne lui fut véritablement conférée qu’à partir de l’événement rapporté dans Jean 21:15-17. Ce fut après la Résurrection, lorsque Jésus donna à saint Pierre l’autorité sur tout Son troupeau, que celui-ci devint le pape. Les paroles de Jésus dans Mat. 16:18-19 sont des promesses sur ce qu’Il établira sur saint Pierre dans le futur. Voilà pourquoi ces promesses sont au futur : « ... sur ce rocher je construirai mon Église... Je te donnerai les clés du royaume des cieux... » etc.
L’unique autorité et l’unique position conférées sur saint Pierre par Jésus-Christ se prouvent également par la singularité et la proéminence données à St Pierre dans les Évangiles et dans les Actes de Apôtres. Le nom de saint Pierre est mentionné plus de 190 fois dans le Nouveau Testament. Le suivant parmi les douze apôtres à être le plus mentionné, Jean, n’a son nom mentionné que 29 fois. Les noms des autres onze apôtres combinés ne sont mentionnés que 130 fois, bien moins que celui de Pierre. Le nom de Pierre est mentionné 56 fois rien que dans les chapitres 1 à 15 des Actes des Apôtres.
Pierre dirige l’Église pour le remplacement de Judas dans Actes chapitre 1 ;
Pierre parle pour l’Église à la Pentecôte dans Actes chapitre 2 ;
après l’Ascension, Pierre œuvre la première guérison miraculeuse de l’histoire de l’Église, dans Actes chapitre 3 ;
Pierre répond pour l’Église face au concile du grand prêtre dans Actes chapitre 4 ;
Pierre inflige la discipline à Ananias et Saphira dans Actes chapitre 5 ;
dans Actes chapitre 10, il est spécifiquement dit au premier Gentil converti de trouver Pierre ; et bien plus encore.
Il y a aussi la manière dont l’Écriture se réfère à saint Pierre dans le contexte des autres apôtres. Dans le Nouveau Testament, on voit le nom de Pierre apparaître en premier dans toutes les listes des 12 Apôtres et celui de Judas en dernier. Et cela, bien que l’ordre des apôtres restants au milieu de la liste ne soit pas toujours exactement le même. Dans la liste de Matthieu, Pierre est non seulement mentionné en premier, mais est aussi appelé Le premier.
Mat. 10:2 – « Voici les noms des douze apôtres. Le premier [πρωτος/protos], Simon, appelé Pierre... »
Le mot grec utilisé dans Matthieu 10:2 (πρωτος) (protos) signifie premier, chef ou principal. Puisque qu’aucun autre nombre n’est donné dans la liste – et Pierre ne fut pas le premier à suivre Jésus (mais André) – cette déclaration n’a clairement pas l’intention d’attribuer un numéro à Simon Pierre. Elle sert à indiquer qu'il est le chef, le premier ou le principal des douze. Matthieu dit littéralement : « Le chef, Pierre. »
Mat. 10:2-4 – « Voici les noms des douze apôtres : le premier, Simon, appelé Pierre, et André, son frère ; Jacques, fils de Zébédée, et Jean, son frère; Philippe et Barthélémy; Thomas et Matthieu, le collecteur d’impôts; Jacques, fils d'Alphée, et Lebbée, surnommé Thaddée; Simon le Cananite et Judas l'Iscariote, celui qui trahit Jésus. »
Marc 3:14-19 – « Il en établit douze... Simon, qu'il appela Pierre ; Jacques, fils de Zébédée, et Jean, frère de Jacques, auxquels il donna le nom de Boanergès, qui signifie fils du tonnerre; André; Philippe; Barthélémy; Matthieu ; Thomas; Jacques, fils d'Alphée; Thaddée; Simon le Cananite ; et Judas l’Iscariote... »
Luc 6:14-16 - « Simon, qu'il appela aussi Pierre ; André, son frère; Jacques; Jean; Philippe; Barthélémy; 15 Matthieu; Thomas; Jacques, fils d'Alphée; Simon, appelé le zélote ; 16 Jude, fils de Jacques ; et Judas l’Iscariote, celui qui devint un traître. »
De plus, lorsque Pierre est mentionné par son nom, les autres apôtres sont fréquemment décrits comme ceux avec Pierre.
Actes 2:37 - « ... ils eurent le cœur vivement touché et dirent à Pierre et aux autres apôtres : Frères, que ferons-nous ? »
Actes 5:29 - « Pierre et les apôtres répondirent... »
Marc 1:36 - « Simon [Pierre] et ceux qui étaient avec lui se mirent à sa recherche. »
Luc 9:32 - « Pierre et ses compagnons étaient accablés de sommeil... »
Même l’ange, après la Résurrection, fait cela.
Marc 16:7 – « Mais allez dire à ses disciples et à Pierre qu'il vous précède en Galilée... »
Les Écritures singularisent à répétition saint Pierre, et le mettent à part des autres apôtres, parce qu’il était le chef, le premier pape. Considérons maintenant une autre remarquable preuve de ce fait, dans les Actes des Apôtres..
Pour comprendre ce point, il faut savoir que, selon le Nouveau Testament, Jésus s’assiéra sur le trône de David et héritera de son royaume. Dieu fit une alliance avec David pour établir un royaume. La monarchie davidique, le Royaume de Dieu sur terre dans l'Ancien Testament, avait pour but d'être un prototype du Royaume de Dieu qu’établirait Jésus-Christ. Voilà pourquoi Jésus est appelé le fils de David dans les Évangiles. C’est aussi pourquoi l’un des thèmes principaux dans l’Évangile de Matthieu est le royaume. C’est aussi pourquoi saint Pierre en personne dit dans Actes 2:30 que Jésus s’assoit sur le trône de David.
Actes 2:30-32 - « Or il [David] était prophète et il savait que Dieu lui avait juré par serment de faire surgir [le Messie], un de ses descendants, pour le faire asseoir sur son trône. C'est donc la résurrection du Christ qu'il a prévue et annoncée en disant qu'il ne serait pas abandonné au séjour des morts et que son corps ne connaîtrait pas la décomposition. C'est ce Jésus que Dieu a ressuscité, nous en sommes tous témoins. »
C’est pourquoi Luc 1:32 dit la chose suivante à propos de Jésus :
« ... et le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David, son ancêtre. »
Jésus est assis sur le trône de David. Mais le royaume de Jésus est spirituel ; Son Royaume est Son Église. Le Royaume de Jésus ne remplit pas seulement le prototype, le royaume de David, Il le surpasse. Le point ici est que le Royaume de Jésus, Son Église, est calqué sur le Royaume de David et l’Israél de l’Ancien Testament. Gardez ceci en tête. Par exemple, les ministres royaux qui composaient le Conseil du roi dans la monarchie davidique, aussi bien que les douze tribus d’Israél, préfiguraient les douze apôtres de Jésus.
Or, dans Actes 15 il est question du Concile de Jérusalem. Ce fut une rencontre monumentale de l’Église concernant la circoncision, et la gestion du devenir des convertis à l’Évangile parmi les gentils. La rencontre traitait ainsi de la manière dont fonctionnerait le Royaume de Dieu néotestamentaire, le Royaume du Nouveau Testament, c’est-à-dire Son Église, et comment celle-ci se construirait et s’étendrait à l’avenir.
Dans Actes 15:6 nous lisons que « Les apôtres et les anciens se réunirent pour examiner cette question. »
Donc, les chefs de l’Église étaient présents lors de cette réunion cruciale à Jérusalem. Or, si nous retournons voir l’Ancien Testament – et spécifiquement 1 Chroniques chapitre 28 ou 1 Parilipomène chapitre 28 – il est question d’un autre concile. Ce concile se déroula durant le règne du Roi David. Ce fut aussi un concile à Jérusalem.
Et tout comme les chefs, les apôtres et les anciens s’étaient rassemblés lors du Concile à Jérusalem de Actes 15, dans 1 Chroniques 28:1 nous lisons que « tous les chefs d'Israël » s’étaient rassemblés pour le Concile à Jérusalem de l’Ancien Testament.
1 Chr. 28:1- « ... tous les chefs d’Israël... » avaient été convoqués et réunis à Jérusalem.
De plus, le Concile à Jérusalem rapporté dans 1 Chroniques 28 fut convoqué afin de discuter sur la manière dont serait bâti le temple ou maison de Dieu.
1 Chr. 28:11-12 - « ... le plan du portique et des bâtiments annexes, des chambres du trésor, des chambres à l’étage et des chambres intérieures, ainsi que du bâtiment abritant le propitiatoire. Il lui donna le plan de tout ce qui lui avait été révélé par l'Esprit concernant les parvis de la maison de l'Eternel et toutes les pièces qui, tout autour, devaient être réservées aux trésors de la maison de Dieu et aux trésors sacrés. »
Le Temple ou maison de Dieu dans l'Ancien Testament était un type de l’Église du Nouveau Testament. Voyez par example 2 Corinthiens 6:16 - « Quel rapport peut-il y avoir entre le Temple de Dieu et les idoles ? En effet, vous êtes le temple du Dieu vivant. » Voyez également Hébreux 3:6, 1 Pierre 2:5, et d’autres passages, pour faire le lien entre le Temple de Dieu vétérotestamentaire et l’Église de Dieu néotestamentaire. Puisque le Concile à Jérusalem dans 1 Chroniques 28 fut convoqué pour discuter sur la manière dont le temple de Dieu de l’Ancien Testament serait bâti , ce fut par conséquent un type précis ou un symbole du futur concile dans Actes 15, lequel fut lui aussi convoqué pour discuter sur la manière dont le Temple de Dieu, c’est-à-dire, l’Église du Nouveau Testament, serait bâtie et s’étendrait par la suite.
Actes 15:4-6 - « ... Arrivés à Jérusalem ... Les apôtres et les anciens se réunirent... »
En fait, dans Actes 15:16, au Concile néotestamentaire de Jérusalem, il y a une référence directe à la prophétie dans Amos 9:11 à propos de la reconstruction du tabernacle de David.
Actes 15:16 - « Après cela, je reviendrai, je relèverai de sa chute la tente [le tabernacle] de David, je réparerai ses ruines et je la redresserai. »
Bible Martin, Actes 15:16 - « Après cela je retournerai et rebâtirai le Tabernacle de David, qui est tombé, je réparerai ses ruines, et je le relèverai... »
Le tabernacle de David était la tente dans laquelle était abritée l’Arche de l’Alliance avant la construction du Temple. Ce fut ainsi un précurseur du Temple de Dieu et le représentait.
Le message dans Actes 15:16 est qu’avec l’incorporation des gentils dans l’Église – la question ayant été spécifiquement traitée au Concile – s’accomplissait la prophétie sur la réédification du tabernacle de David, la maison de Dieu. Ainsi, le Concile à Jérusalem dans 1 Chroniques 28, qui fut convoqué pour discuter sur la manière dont serait construit le temple de Dieu, fut assurément un type du Concile à Jérusalem dans Actes 15, lequel fut convoqué pour discuter sur la manière dont serait construit le temple ou Église de Dieu.
1 Chroniques 28:1 - « David convoqua à Jérusalem tous les chefs d'Israël. » |
Actes 15:4-6 - « Arrivés à Jérusalem ...Les apôtres et les anciens se réunirent ... » |
Le parallèle évident entre les deux conciles à Jérusalem ayant été expliqué, veuillez considérer ce qui suit. Dans 1 Chroniques 28:2, nous lisons que:
« Le roi David se mit debout et dit [au milieu de l’assemblée réunie] : ... »
Lors de ce Concile à Jérusalem, qui traitait de la façon dont serait bâti le temple de Dieu, et qui préfigurait clairement le Concile à Jérusalem dans Actes 15, celui que les Écritures décrivent et identifient comme se mettant debout au milieu de l’assemblée, c’est le Roi. Celui qui se met debout au milieu des autres pour s’adresser à eux, c’est celui possédant l’autorité suprême sur Israël.
Dans Actes 15:7, lors du Concile à Jérusalem néotestamentaire, lequel déterminerait pareillement la manière dont serait bâti ou s’étendrait le temple de Dieu (Son Église du Nouveau Testament), nous lisons ceci:
« Il y eut une longue discussion. Pierre se leva alors et leur dit : ... »
Les Écritures décrivent et identifient Pierre se levant au Concile à Jérusalem dans Actes 15, tout comme elles décrivent et identifient le Roi David se mettant debout au Concile à Jérusalem dans 1 Chroniques 28, parce que Pierre, en tant que chef de l’Église et premier pape, avait l’autorité suprême sur la nouvelle Israël, l’Église, tout comme le Roi David avait l’autorité suprême sur Israël dans l’Ancien Testament.
Et si à ce stade le parallèle ne vous convainc toujours pas, prenez la peine de continuer à écouter. Poursuivant son discours, dans 1 Chroniques 28:4, nous lisons que David dit ceci:
« L'Éternel, le Dieu d'Israël, m'a choisi dans toute la famille de mon père pour que je sois à toujours le roi d'Israël... »
Le Roi David se lève au Concile à Jérusalem – le concile qui concernait la manière dont serait bâti le temple de Dieu– et dit que l’Éternel l’a « choisi. »
Dans Actes 15:7, au Concile à Jérusalem néotestamentaire – le concile qui traitait de la manière dont serait bâtie l’Église de Dieu– nous lisons que Pierre dit ceci :
Actes 15:7 - « Il y eut une longue discussion. Pierre se leva alors et leur dit: ‘’Mes frères, vous savez que, dès les premiers jours, Dieu a fait un choix parmi nous : il a décidé que les non-Juifs entendraient par ma bouche la parole de l'Evangile et croiraient. »
Le parallèle est clair et frappant. La parole inspirée de Dieu décrit Pierre lors du Concile de Jérusalem dans Actes 15 de la même façon qu’elle décrit le Roi David au Concile de Jérusalem dans 1 Chroniques 28. David se met debout au milieu des autres et dit que « dans toute la famille de mon père Dieu m’a choisi. » De la même manière, Pierre se lève au milieu des autres et dit que « parmi nous, les apôtres de l’Église, les anciens et autres représentants, Dieu a fait le choix, Il a choisi ma bouche. » Il est aussi intéressant que dans la traduction grecque de 1 Chroniques 28:2, le mot pour l’assemblée dans laquelle David se mit debout, parla, et déclara que Dieu l’avait choisi, est [Écclésia] ἐκκλησία. C’est le mot grec pour Église. C’est le mot utilisé à plusieurs reprises dans Actes 15 pour décrire l’assemblée ou Église dans laquelle Pierre se leva, parla, et déclara que Dieu l’avait choisi. Aussi bien David que Pierre se sont levés au milieu de l’Église , l’[Écclésia] ἐκκλησία , et ont déclaré que Dieu les avait choisi.
1 Chroniques 28:4 - « L'Éternel, le Dieu d'Israël, m'a choisi dans toute la famille de mon père pour que je sois à toujours le roi d'Israël ...» |
Actes 15:7 - « Il y eut une longue discussion. Pierre se leva alors et leur dit : Mes frères, vous savez que, dès les premiers jours, Dieu a fait un choix parmi nous : il a décidé que les non-Juifs entendraient par ma bouche la parole de l'Évangile et croiraient. » |
Pierre dit et fait ce que David dit et fait, précisément parce que Pierre a l’autorité suprême sur l’Église de la nouveau Alliance, tout comme le roi David avait l’autorité suprême sur Israël. L’Église est l’Israël de Dieu (voir Galates 6:16). Les mots de la Septante (ou LXX) confirme davantage ce fait.
La Septante est la traduction grecque de l’Ancien Testament. C’est la version de l’Ancien Testament la plus fréquemment citée par les écrivains inspirés du Nouveau Testament. Dans 1 Chroniques 28:4 de la Septante, lorsque le roi David dit « ieu m’a chois, » le mot pour choisi est [ExEléxato] ἐξελέξατο. C’est la troisième personne du singulier de la voix moyenne de l’indicatif aoriste, du verbe grec [Écclégo] ἐκλέγω, qui signifie je choisis, j’élis. Or, dans Actes 15:7, lorsque Pierre se lève et dit que « Dieu a choisi ma bouche, » le mot pour choisi vient non seulement du même verbe, mais est exactement le même mot que nous trouvons dans 1 Chroniques 28:4 : [ExEléxato] ἐξελέξατο.
1 Chroniques 28:4 - « L'Éternel, le Dieu d'Israël, m'a choisi [ἐξελέξατο] dans toute la famille de mon père pour que je sois à toujours le roi d'Israël... » |
Actes 15:7 - « Il y eut une longue discussion. Pierre se leva alors et leur dit : Mes frères, vous savez que, dès les premiers jours, Dieu a fait un choix [ἐξελέξατο] parmi nous: il a décidé que les non-Juifs entendraient par ma bouche la parole de l'Evangile et croiraient. » |
Le texte inspiré des Écritures nous donne ce parallèle frappant entre les deux conciles de Jérusalem, et les paroles et les actions de leurs chefs respectifs, pour confirmer davantage que Dieu a choisi Pierre pour qu’il ait l’autorité suprême sur la nouvelle Israél, l’Église, tout comme Dieu avait choisi le roi David pour qu’il eût l’autorité suprême sur l’Israél de l’Ancien Testament. Et tout comme la fonction du roi David avait des successeurs, la fonction de saint Pierre en a aussi. En effet, dans 1 Chroniques 28, le roi David se met à mentionner que bien que Dieu l’ait choisi pour être le roi sur Israél, ce sera son successeur, le roi Salomon, qui construira le temple de Dieu. Dans 1 Chroniques 29:1, le roi David décrit aussi son successeur, Salomon, comme « le seul que Dieu a choisi. »
Ceci indique davantage que Dieu ne choisit qu’une seule personne pour être roi, et que le roi a des successeurs dans cette fonction unique.
De la même manière, Dieu a choisi Pierre pour être le rocher et la fondation de l’Église, celui avec les clés du Royaume des Cieux. Mais ses successeurs, les futurs papes, compléteront l’expansion ou la croissance du temple de Dieu, l’Église, à mesure que continueront, au cours de l'Histoire, à entrer de nouveaux convertis dans le Corps du Christ. L’autorité de saint Pierre au Concile de Jérusalem est également claire par le fait qu’avant son discours, il y eut une longue discussion, un débat houleux.
« Il y eut une longue discussion. Pierre se leva alors et leur dit... »
Mais sitôt que Pierre termina son discours dans Actes 15 :11, le verset qui suit juste après dit :
« Toute l'assemblée garda le silence et l'on écouta Barnabas et Paul raconter... »
Notez que le texte inspiré des Écritures mentionne le silence immédiatement après que se terminent les paroles de Pierre. L’Écriture enseigne donc que le débat prenait cours avant le discours de Pierre, mais qu’il prit fin dès que la position de Pierre s’articula et que se termina son discours. Barnabé, Paul et Jacques vinrent alors s’adresser à l’Église, après que Pierre eut déjà défini la vérité doctrinale de base et de principe qui durerait durant tous les siècles : c’est-à-dire qu’il n’est pas nécessaire que les convertis au Christ chez les gentils soient accablés du joug de la circoncision en plus de toutes les autres exigences de l’Ancienne Loi.
Pierre dit : Actes 15:9-11 - « Il n'a fait aucune différence entre eux et nous, puisqu'il a purifié leur coeur par la foi. Maintenant donc, pourquoi provoquer Dieu en imposant aux disciples des exigences que ni nos ancêtres ni nous n'avons été capables de remplir ? Nous croyons au contraire que c'est par la grâce du Seigneur Jésus que nous sommes sauvés, tout comme eux. »
Alors que saint Pierre était le chef de l’Église universelle, l’historien antique de l’Église, Eusèbe, nous dit que Jacques était l’évêque de l’église locale à Jérusalem.
Aussi, il convient de noter qu’à l’exception de l’interdiction portée contre l’immoralité sexuelle ou la fornication, lesquelles sont bien sûr interdites de loi divine ainsi qu’il est répété en divers endroits du Nouveau Testament, la proposition faite par Jacques au Concile de Jérusalem, à savoir que les convertis parmi les gentils s’abstiennent des viandes sacrifiées aux idoles, du sang et de la chair étouffée - ce que par ailleurs décidèrent d’adopter les apôtres - fut une recommandation impliquant la discipline de l’Église, non un dogme.
Actes 15:28-29 - « En effet, il a paru bon au Saint-Esprit et à nous de ne pas vous imposer d'autre charge que ce qui est nécessaire : vous abstenir des viandes sacrifiées aux idoles, du sang, des animaux étouffés et de l'immoralité sexuelle. »
C’était une mesure disciplinaire adoptée par l’Église lors d’une période apostolique particulière, dans laquelle une Église unique du Christ se formait par ceux qui avaient observé l’Ancienne Loi et par les Gentils qui ne l’avaient pas observé. Voyez 1 Cor. 8, 1 Cor. 10:25-29, et la bulle dogmatique Cantate Domino du concile catholique de Florence pour avoir la preuve que la prescription d’Actes 15:29 contre la consommation de ces nourritures particulières était une mesure temporaire et disciplinaire ; et non un enseignement dogmatique ou une loi reliée indissociablement à la foi du Christ. Cette prescription cessa complètement de lier et de s’appliquer après la période apostolique.
Concile de Florence, Cantate Domino ; 1441 : « Elle [la sainte Église romaine] croit fermement, professe et prêche que “toute créature de Dieu est bonne et que rien n’est à rejeter, si on le reçoit avec action de grâces” [1 Tim. 4:4], parce que selon la parole du Seigneur [Mat. 15:11] “ce n’est pas ce qui entre dans la bouche qui souille l’homme,” et elle affirme que la différence que fait la Loi de Moïse entre aliments purs et impurs appartient à ce qui est cérémoniel, qui avec l’apparition de l’Évangile s’est effacé et a cessé d’être efficace. Elle dit aussi que l’interdiction faite par les apôtres des “viandes immolées aux idoles, du sang, de la chair étouffée” [Actes 15:29] convenait à ce temps-là où, des juifs et des gentils qui auparavant vivaient avec des cérémonies et des mœurs différentes, naissait une seule Église, de sorte que, les gentils aussi observaient certaines choses en commun avec les juifs, et que l’occasion était offerte de se rassembler dans le même culte de Dieu et la même foi, et qu’un sujet de dissension était supprimé, puisque les juifs en raison de leur antique tradition considéraient comme abominable le sang et la chair étouffée, et on pouvait penser qu’en mangeant la viande immolée les gentils reviendraient à l’idolâtrie. Mais quand la religion chrétienne se fut propagée jusqu’à un point tel qu’on ne voyait plus en elle un seul juif charnel, mais que tous ceux qui passaient à l’Église communiaent dans les mêmes rites et cérémonies de l’Évangile, croyant qu’ “aux purs tout est pur” [Tite 1:15], la cause de cette interdiction apostolique ayant cessé, elle prit fin. Elle proclame donc qu’aucune sorte de nourriture qu’accepte la société humaine ne doit être condamnée, et qu’aucune distinction ne doit être faite entre les animaux par qui que ce soit, homme ou femme, et de quelque genre de mort qu’ils périssent, bien que pour la santé du corps, pour l’entraînement à la vertu, pour la discipline régulière et ecclésiastique beaucoup d’entre eux qui ne sont pas interdits doivent être écartés ; car selon l’Apôtre “toutes sont permises, mais toutes ne sont pas avantageuses.” [1 Cor. 6:12; 10:22]. » (p.1181-1183)
Ce que traita et recommanda Jacques au Concile de Jérusalem était donc une mesure disciplinaire. Néanmoins, ce que déclara saint Pierre fut la vérité dogmatique qui resterait en place durant toute l’histoire de l’Église – à savoir que les convertis à l’Église du Christ parmi les Gentils n’ont pas besoin d’observer la circoncision et le reste de l’Ancienne Loi. Ce principe dogmatique définirait toutes les futures générations de chrétiens et déterminerait comment l’Église serait construite ou s’étendrait à travers les siècles. Voilà pourquoi il fut proclamé par saint Pierre, la tête de l’Église – celui qui se leva en premier au milieu d’une assemblée, et dont les mots mirent fin au débat. L’autorité de saint Pierre sur l’Église est aussi précisément pourquoi il fut spécifiquement dit au premier gentil converti, Corneille, de trouver saint Pierre, le chef de l’Église.
Actes 10:3-6 - « “Corneille !” Il fixa les regards sur lui et, rempli de crainte, répondit: “Qu'y a-t-il, Seigneur ?” L'ange lui dit : “Tes prières et les dons que tu as faits sont montés devant Dieu et il s'en est souvenu. Maintenant, envoie des hommes à Jaffa et fais venir Simon, surnommé Pierre. Il est logé chez un certain Simon, un tanneur dont la maison se trouve près de la mer.” »
C’est aussi précisément pourquoi la vision profonde (rapportée dans Actes 10:10-16) signifiant que les restrictions de l’Ancienne Loi contre les aliments impurs avait prit fin, – la vison qui façonnerait tout le futur de l’histoire de l’Église –fut donnée à saint Pierre seul.
Actes 10:10-16 - « Il [Pierre] eut faim et voulut manger. Pendant qu'on préparait le repas, il tomba en extase. Il vit le ciel ouvert et un objet ressemblant à une grande nappe attachée aux quatre coins qui descendait et s'abaissait vers la terre. A l'intérieur se trouvaient tous les quadrupèdes et reptiles de la terre ainsi que les oiseaux du ciel. Une voix lui dit : Lève-toi, Pierre, tue et mange ! Mais Pierre dit : Certainement pas, Seigneur, car je n'ai jamais rien mangé de souillé ni d'impur. À nouveau, pour la deuxième fois, la voix lui parla : Ce que Dieu a déclaré pur, toi, ne le considère pas comme impur ! Cela se produisit trois fois et, aussitôt après, l'objet disparut dans le ciel. »
Dieu communiqua à la tête de l’Église, saint Pierre, la règle dogmatique qu’Il voulait que suive le reste de l’Église, en sorte que dès que le chef de l’Église aurait fait connaître la vérité sur ce sujet, le reste de l’Église, sous son autorité, l’accepterait.
Il vaut aussi la peine de noter que lorsque Jacques commence à parler, il fait référence à ce qu’avait déjà dit Simon Pierre.
Actes 15:14- « Simon a raconté comment dès le début Dieu est intervenu pour choisir parmi les nations »
Jacques se reporta sur le discours de saint Pierre au début de son propre discours ; pourtant, lorsque Pierre commença à parler, il ne fit référence à personne d’autre. Il mentionna simplement la manière dont Dieu l’avait choisi.
1 Chroniques 28:4 - « L'Éternel, le Dieu d'Israël, m'a choisi [ἐξελέξατο] dans toute la famille de mon père pour que je sois à toujours le roi d'Israël... » |
Actes 15:7 - « Il y eut une longue discussion. Pierre se leva alors et leur dit : Mes frères, vous savez que, dès les premiers jours, Dieu a fait un choix [ἐξελέξατο] parmi nous : il a décidé que les non-Juifs entendraient par ma bouche la parole de l'Evangile et croiraient. » |
La portée de ces faits, qui prouvent clairement la Papauté, devrait être encore plus évidente lorsque nous nous rappelons que Jésus s’assoit sur le trône de David. Jésus est le Roi, vrai Dieu et vrai homme. Il est le fondateur de l’Église, et le successeur ultime au trône de David ; mais Il donne Son autorité, les clés du Royaume ainsi que la commission de gouverner Son troupeau, à saint Pierre. Ainsi, la fonction de saint Pierre est celle de premier ministre ou vicaire de Jésus, lorsque nous considérons que Jésus est le Roi. Pourtant, lorsque Jésus quitta le monde et monta aux Cieux, Il donna l’autorité sur l’Église à saint Pierre, et Pierre tient, par conséquent, la place de roi. Voilà pourquoi la position de Pierre dans l’Écriture met en parallèle aussi bien la position de premier ministre sous les rois de l’Ancien Testament que la position du roi David en personne, comme nous venons de le voir. Dans la monarchie davidique il n’y avait pas seulement un roi qui gouvernait toutes les personnes, mais le roi avait un conseil du roi.
Le conseil du roi sous Jésus, qui fait le parallèle entre les 12 tribus d’Israël et le conseil du roi dans la monarchie davidique, correspond aux douze apôtres. Néanmoins, de tous les ministres du roi dans la monarchie davidique, un ministre sortait du lot avec autorité sur les autres. C’était le premier ministre, qui était au-dessus de la maison du roi. Dans Isaïe chapitre 22 nous lisons que le premier ministre AVAIT LA CLÉ de la maison de David.
Isaïe 22:20-21 - « Ce jour-là, j'appellerai mon serviteur Eliakim, le fils de Hilkija. Je lui ferai enfiler ta tenue, je lui mettrai ta ceinture et je remettrai ton pouvoir entre ses mains. Il sera un père pour les habitants de Jérusalem et pour la communauté de Juda. Je mettrai sur son épaule la clé de la maison de David : quand il ouvrira, personne ne pourra fermer, et quand il fermera, personne ne pourra ouvrir. »
Traduction King James (1611 - traduction française, Bible des réformateurs 2006) - « je mettrai ton gouvernement en sa main, et il sera un père pour les habitants de Jérusalem »
Ce passage nous informe que le premier ministre du roi avait la clé de la maison. Cela signifiait l’autorité sur la maison du roi. Le premier ministre avait aussi des successeurs. Le premier ministre avait le pouvoir d’ouvrir afin que nul ne referme, et de fermer afin que nul n’ouvre.
Isaïe 22:20-22 - « Ce jour-là, j'appellerai mon serviteur Eliakim, le fils de Hilkija. Je lui ferai enfiler ta tenue, je lui mettrai ta ceinture et je remettrai ton pouvoir entre ses mains. Il sera un père pour les habitants de Jérusalem et pour la communauté de Juda. Je mettrai sur son épaule la clé de la maison de David : quand il ouvrira, personne ne pourra fermer, et quand il fermera, personne ne pourra ouvrir. » |
Mat. 16:18-19 - « Et moi, je te dis que tu es Pierre et que sur ce rocher je construirai mon Église, et les portes du séjour des morts ne l'emporteront pas sur elle. Je te donnerai les clés du royaume des cieux: ce que tu lieras sur la terre aura été lié au ciel et ce que tu délieras sur la terre aura été délié au ciel.» |
Le parallèle avec Matthieu 16:18-19, où Jésus dit que saint Pierre recevra les clés du Royaume et que tout ce qu’il liera sur la terre aura été lié au ciel, et que tout ce qu’il déliera sur la terre aura été délié au ciel, est sans équivoque.
Jésus a établi saint Pierre et ses successeurs pour qu’ils soient Ses premiers ministres, et lorsque Jésus quitta le monde, après avoir confié le troupeau à saint Pierre, Pierre se leva en tant que représentant de Jésus en Sa place, comme chef et gouverneur de l’Église. Voilà pourquoi la position de Pierre à travers les Actes des Apôtres est celle du chef de l’Église, et c’est pourquoi son rôle au Concile de Jérusalem est un parallèle à la position du Roi David.
1 Chroniques 28:4 - « L'Éternel, le Dieu d'Israël, m'a choisi [ἐξελέξατο] dans toute la famille de mon père pour que je sois à toujours le roi d'Israël... » |
Actes 15:7 - « Il y eut une longue discussion. Pierre se leva alors et leur dit : Mes frères, vous savez que, dès les premiers jours, Dieu a fait un choix [ἐξελέξατο] parmi nous : il a décidé que les non-Juifs entendraient par ma bouche la parole de l'Evangile et croiraient. » |
Comme le démontrent ces faits pour quiconque est de bonne volonté, les protestants et autres non-catholiques qui rejettent la Papauté, ont tort. Leur position est sans nul doute fausse. Ils n’ont pas la véritable Foi chrétienne. Lorsqu'ils renient la Papauté, ils renient la fonction et la position établies par Jésus-Christ Lui-même. Lorsqu'ils les attaquent, ils attaquent ce que Dieu a Lui-même institué. À moins qu’ils ne fassent preuve d’humilité, acceptent la vérité clairement prouvée par ces faits, et se convertissent à la Foi catholique traditionnelle - la seule et unique Foi chrétienne hors de laquelle il n’y a pas de salut - ils seront sans aucun doute perdus.
Bizarre... je ne vois aucune source d'information qui prouve que l'infirmière soit morte. Quelle est votre source d'information ? Avez-vous une preuve ?
Xstian 1 weekLire plus...