
En plus de saint Grégoire et des autres, saint Jean Chrysostome nous offre pléthore de citations allant explicitement contre l'idée de salut pour les catéchumènes non-baptisés (ceux qui se préparent à être baptisés) par le baptême de désir. Que toute autre personne, autre que des catéchumènes non-baptisés puisse avoir le droit au salut sans recevoir d’abord le sacrement de baptême, n'était même pas considéré comme une éventualité valant la peine d’être réfutée à l’époque (à quel point ces Pères seraient horrifiés par la version moderne du baptême de désir, qui sauve des païens, des juifs, des hérétiques et des schismatiques ?).
St. Jean Chrysostome, La consolation de la mort : « Et cependant ils devraient pleurer, ces païens, qui, ignorant Dieu, ne sont pas plutôt morts qu'ils courent droit au supplice. Ils devraient pleurer, ces Juifs, qui en refusant de croire au Christ, se sont voués eux-mêmes à la perdition. » [109]
Il convient de noter que puisque le terme « baptême de désir » n’était pas utilisé à l'époque, on ne trouvera pas saint Jean Chrysostome ou tout autre Père rejeter explicitement ce terme. Ils rejettent le baptême de désir quand ils rejettent le concept que des catéchumènes non-baptisés peuvent être sauvés sans baptême, tel que saint Jean Chrysostome le fait à plusieurs reprises.
St. Jean Chrysostome, La consolation de la mort : « Il faut plaindre aussi nos catéchumènes si, par défaut de foi ou par la négligence de leurs proches, ils ont perdu la vie avant d'avoir reçu le baptême salutaire. » [110]
Cette déclaration rejette clairement le concept du baptême de désir.
St. Jean Chrysostome, Homélie XXV : « Le catéchumène est un étranger à l'égard d'un fidèle... Jésus-Christ est le roi de celui-ci, l'autre a pour rois le péché et le diable; Jésus-Christ fait les délices de l'un, la corruption de l'autre... Puisque donc il n'y a rien de commun entre nous, en quoi, je vous prie, communiquerons-nous ?... Travaillons donc à devenir citoyens de la cité du ciel... Le Seigneur veuille bien nous en préserver ! mais si une mort imprévue venait à nous enlever de ce monde, avant d'avoir reçu le baptême, fussions-nous chargés de mille biens, de toute sorte de bonnes œuvres, nous n'aurions pour partage que l'enfer, et un ver venimeux; qu'un feu qui ne s'éteint point, et des liens indissolubles. » [111]
Cette déclaration rejette totalement le concept du baptême de désir.
St. Jean Chrysostome, Homélie III, sur Philippiens 1:1-20 : « Pleurez les infidèles; pleurez ceux qui leur ressemblent et sortent de ce monde sans avoir connu la lumière, sans avoir été marqués du sceau de la foi. Voilà ceux qui méritent et vos gémissements et vos larmes. Ils sont exclus de la cour céleste, avec les damnés, avec ceux dont l'arrêt est prononcé. “En vérité, si quelqu'un ne renaît pas de l'eau et du Saint-Esprit, il n'entrera pas dans le royaume céleste.” » [112]
Comme nous l’avons déjà vu, le « sceau » est le terme des Pères pour la marque du sacrement du baptême. Et ici, nous voyons saint Jean affirmer la vérité apostolique tenue par tous les Pères : personne n’est sauvé ─ y compris un catéchumène ─ sans renaître d'eau et de l’Esprit dans le sacrement du baptême. Saint Jean Chrysostome rejetait clairement toute possibilité de salut pour celui qui n'a pas reçu le sacrement du baptême. Il affirmait les paroles du Christ dans Jean 3:5 avec une compréhension littérale sans équivoque, ce qui est l’enseignement unanime de la tradition et l'enseignement du dogme catholique défini.
Bizarre... je ne vois aucune source d'information qui prouve que l'infirmière soit morte. Quelle est votre source d'information ? Avez-vous une preuve ?
Xstian 2 weeksLire plus...