
Cet article contient quelques citations très intéressantes de l’œuvre De Laicis (Sur les laïcs) de saint Robert Bellarmin. Ce sont nos traductions du latin. Bien que ces citations se concentrent presque exclusivement sur la peine de mort pour les hérétiques, elles prouvent bien sûr que la peine de mort est permise pour certains autres crimes également. Aussi, ces passages nous rappellent que l’hérésie est très grave. Une réaffirmation de l’enseignement catholique sur la peine de mort est particulièrement pertinente à présent, puisque l’antipape François a officiellement enseigné que la peine de mort est contraire à l’Évangile. Vous trouverez ci-dessous des liens qui prouvent que l’enseignement de François est bel et bien hérétique au sujet de la peine de mort. Le rejet de François (et, en réalité, sa condamnation) de l’enseignement de l’Église catholique sur la peine de mort est une preuve supplémentaire qu’il est un hérétique manifeste et un antipape qui ne professe pas la foi catholique. Notez que ces citations expriment l’enseignement catholique sur ce qui est permis et approprié pour les autorités séculières dans un État correctement constitué. Nous ne préconisons aucune violence. La peine de mort ne serait infligée licitement que par un État qui agit de manière appropriée, non par des individus. Pour chaque citation, la traduction française sera suivie de l’original en latin.
Saint Robert Bellarmin, De Laicis, Chap. 21: « Jean Hus (article 14, proclamé au Concile de Constance, Session 13) a affirmé qu’il n’est pas licite de remettre un hérétique incorrigible au pouvoir séculier et de permettre qu’il soit brûlé. Luther a également affirmé la même chose (article 33). Cette erreur n’est pas nouvelle, car même les donatistes ont enseigné la même chose, (des hommes tels) que Parménien, Pétilien et Gaudence – comme le témoigne Augustin dans le livre I de Contre les lettres de Pétilien (Ch. 10), dans le livre 2 de Contre les lettres de Gaudence (Ch. 17 et 26) et dans l’Épître 50 à Boniface. Tous les catholiques enseignent le contraire… C’est pourquoi nous montrerons brièvement que les hérétiques incorrigibles, et en particulier ceux qui rechutent, peuvent et doivent être rejetés par l’Église et punis par les pouvoirs séculiers avec des châtiments temporels, et même avec la mort… »
Latin: « Joannes Huss. Art. 14 in concilio constantiensi sess. 13, recitato, asseruit, non licere haereticum incorrigibilem tradere saeculari potestati, et permittere comburendum. Idem Lutherus in art. 33 et in assertione ejusdem. Nec novus est error, nam etiam Donatistae olim idem docuerunt, ut Parmenianus, Petilianus et Gaudentius, ut Augustinus testator lib. 1. Contra literas Petiliani cap. 10. Lib. 2 contra epis. Gaudentii cap. 17. et. 26. et epist. 50 ad Bonifacium. Contrarium docent omnes catholici… Nos igitur breviter ostendemus, haereticos incorrigibiles, ac praesertim relapsos, posse ac debere ab Ecclesia rejici, et a saecularibus potestatibus, temporalibus poenis, atque ipsa etiam morte mulctari… »
Notez qu’il dit que « tous les catholiques enseignent le contraire ». L’admissibilité de la peine de mort pour certains crimes (comme l’hérésie) est un enseignement de base de l’Église. Ceux qui le nieraient publiquement (comme François et la secte Vatican II) ne sont pas catholiques.
Saint Robert Bellarmin, De Laicis, Chap. 21: « En troisième lieu, il est prouvé par les lois de l’Église… L’Église définit que les hérétiques incorrigibles doivent être remis au pouvoir séculier, afin qu’il puisse les punir de manière appropriée. De même, la session 15 du concile de Constance a condamné l’opinion de Jean Hus et l’a remis, ainsi que Jérôme de Prague, au pouvoir séculier, par lequel tous deux ont été brûlés vifs. Enfin, Léon X a condamné les articles de Luther [dans lesquels il enseigne qu’il “est contraire à la volonté de l’Esprit de brûler un hérétique”]. »
Latin: « Probatur tertio legibus Ecclesiae cap. Ad abolendam, et cap. Excommunicamus, extra de haereticis, et in Sexto de haereticis cap. Super eo, definit Ecclesia, haereticos incorrigibiles saeculari potestati tradendos, ut ab eis debito modo puniantur. Item constantiense Concilium sess. 15 damnavit sententiam Joannis Huss; et ipsum Joannem et Hieronymum de Praga tradidit saeculari potestati, a qua ambo exusi fuerunt; denique Leo X articulos Lutheri damnavit. »
Ici, nous voyons le soutien de la peine de mort dans les actions du concile de Constance et du pape Léon X contre Luther.
Saint Robert Bellarmin, De Laicis, Chap. 21 : « St Léon, dans l’épître 91 à Turbius, chap. 1: À juste titre, dit-il, nos pères, au temps où cette perfide hérésie éclata dans le monde entier, agirent immédiatement pour chasser cette folie impie de l’Église universelle ; [c’était une époque] où les princes du monde détestaient tant cette folie sacrilège qu’ils renversèrent son auteur et la plupart de ses disciples par l’épée des lois publiques. Et cette sévérité a profité pendant quelque temps à la douceur ecclésiastique, qui bien que satisfaite de son jugement sacerdotal fuit la vengeance sanglante, est néanmoins aidée par les ordonnances sévères des princes chrétiens, tandis que parfois ceux qui craignent les châtiments corporels retourneront à un remède spirituel. »
Latin: « S. Leo in epist. 91 ad Turbium cap. 1. Merito, inquit, patres nostri, sub quorum temporibus haeresis haec nefanda prorupit per totum mundum instanter agere, ut impius furor ab universa Ecclesia pelleretur; quando principes mundi sacrilegam amentiam ita destestati sunt, ut auctorem ejus, ac plerosque discipulos legum publicarum ense prosternerent; et profuit diu ista districtio ecclesiasticae lenitati, quae etsi sacerdotali contenta judicio cruentas refugit ultiones, severis tamen christianorum principum constitutionibus adjuvatur, dum ad spirituale nonnumquam recurrent remedium, qui timent corporale supplicium. »
Dans ces paroles du pape Léon le Grand, citées par Bellarmin, on retrouve encore un soutien papal à la peine de mort dans le cas des hérétiques (et par extension pour d’autres crimes graves).
Saint Robert Bellarmin, De Laicis, Chap. 21: « Dans Livre 1, Épître 72 [ça semble être 74], à Gennadius Exarque d’Afrique, saint Grégoire le loue parce qu’avec un grand zèle il persécutait les hérétiques avec les armes, et il l’exhorte à continuer. »
Latin: « S. Gregorius lib. 1. Epist. 72, ad Gennadium exarchum Africae, laudat eum, quod magno zelo haereticos armis persequeretur, et hortatur ut pergat. »
Nous voyons ici une approbation de la peine de mort dans les écrits du pape Grégoire le Grand.
Saint Robert Bellarmin, De Laicis, Chap. 21: « Troisièmement : tous soutiennent que les faussaires méritent la mort ; mais les hérétiques sont des faussaires de la parole de Dieu. »
Latin: “Tertio: Falsarii omnium judicio merentur mortem; at haeretici falsarii sunt verbi Dei.”
Saint Robert Bellarmin, De Laicis, Chap. 21: « Toutes ces raisons soutiennent que les hérétiques devraient être tués ; car, en premier lieu, ils font beaucoup plus de tort à leurs voisins qu’aucun pirate ou voleur, dans la mesure où ils tuent des âmes. En effet, ils enlèvent le fondement de tout bien et remplissent la république de tumultes, qui découlent nécessairement de la diversité des religions. »
Latin : « Hae autem rationes omnes suadent haereticos occidendos; nam primum nocent proximis magis, quam ullus pirate vel latro, quandoquidem animas occidunt, immo tollunt fundamentum omnis boni, et rempub. tumultibus replent, qui necessario religionum diversitatem sequuntur. »
L’affirmation de Bellarmin selon laquelle des tumultes ou des conséquences négatives découlent nécessairement de la diversité des religions est en contraste avec les paroles des antipapes de Vatican II, c’est le moins qu’on puisse dire. Les antipapes de Vatican II décrivent fréquemment la diversité religieuse comme une bonne chose et même comme une volonté positive de Dieu (voyez par exemple les hérésies enseignée par les antipapes Jean-Paul II et François). La religion Vatican II n’est pas la religion catholique.
Saint Robert Bellarmin, De Laicis, Chap. 21: « Enfin, c’est un avantage pour les hérétiques obstinés qu’ils soient enlevés de cette vie. Puisque plus ils vivent longtemps, plus ils inventent d’erreurs, plus ils pervertissent de personnes et plus grande est la damnation qu’ils font peser sur eux-mêmes. »
Latin : « Denique, haereticis obstinatis beneficium est, quod de hac vita tollantur; nam quo diutius vivunt, eo plures errores excogitant, plures pervertunt, et majorem sibi damnationem acquirunt. »
C’est l’enseignement clair des Écritures et de l’Église catholique que la peine de mort est autorisée et appropriée pour certains crimes. Puisque ceux qui professent la vraie foi catholique soutiennent que la peine de mort est acceptable et appropriée dans certains cas, ceux qui condamnent ou rejettent la peine de mort (par exemple François et la secte Vatican II) ne professent pas la vraie foi. Par conséquent, ils ne peuvent pas être considérés comme faisant partie de l’Église catholique.
Pape Pie XII, Mystici Corporis ; 29 juin 1943 : « Mais seuls font réellement partie des membres de l’Église ceux qui ont reçu le baptême de régénération et professent la vraie foi. »
Quelques liens pertinents
L’antipape François condamne à nouveau la peine de mort
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